“Un nouveau parc au Port Edouard Herriot”

C’est la proposition d’Alain Giordano, l’ancien adjoint à l’écologie de Gérard Collomb qui vient de rejoindre Jean-Michel Aulas pour les élections municipales de 2026. Il précise par ailleurs qu’il n’est pas question pour lui d’un retour en arrière radical sur l’aménagement des pistes cyclables mais d’ajustements au cas par cas en promettant une plus grande concertation. Il reproche aux Verts d’avoir mobilisé beaucoup d’énergie pour des projets finalement abandonnés, en se coupant des Lyonnais, comme la végétalisation de la place Bellecour. Par Lionel Favrot

Cinq ans après, comment analysez-vous votre défaite en 2020 face à la coalition menée par les Ecologistes, à la Ville comme à la Métropole ? Alain Giordano : Notre défaite s’explique principalement par la division de la majorité de Gérard Collomb avec la liste de Georges Képénékian à Lyon et celle de David Kimelfeld à la Métropole. Cela a eu davantage d’influence sur les résultats de ces élections que la forte abstention provoquée par la pandémie de COVID. Pourquoi notre équipe a éclaté au bout du troisième mandat de Gérard Collomb, après son passage au plan national, au Ministère de l’Intérieur ? C’est la vraie question à se poser. Son absence a libéré les ambitions ? Quand Gérard Collomb était à Lyon, il tenait le gouvernail et tranchait. Dès qu’il est parti dans les sphères parisiennes, chaque membre de son équipe a tout d’un coup été convaincu que seule son idée était la bonne. Ça partait dans tous les sens ! Les responsables de cette division sont venus m’expliquer leurs raisons. A eux de se justifier. Personnellement, je qualifie cette guerre d’égo de puérile et même d'assez insignifiante par rapport à l’enjeu collectif. Quand tout le monde regarde dans la même direction, on avance. Quand on commence à s'éparpiller, ça devient n'importe quoi. J’en parle d’autant plus librement que j’ai été loyal jusqu’au bout et que j’ai tenté d’être apaisant. Est-ce qu’il n’y avait pas une insatisfaction des Lyonnais en matière d’écologie ? Les Verts ont gagné en 2020 en promettant une accélération… Quand on veut critiquer un projet ou un bilan en politique, il y a deux stratégies possibles : s’opposer en se positionnant en rupture, ou affirmer qu’on ne va pas assez loin. C’est la seconde solution qu’ont choisie Grégory Doucet et Bruno Bernard en 2020. Ce que je comprends car notre bilan avec Gérard Collomb était quand même énorme ! J’ai inauguré 40 ha de foncier vert pendant le dernier mandat, de 2014 à 2020 : le parc Blandan dans le 7e arrondissement, ceux des Trembles et du Vallon dans le 9e arrondissement, le Clos Layat dans le 8e, le Zenith dans le 3e, ou encore trois parcs dans le 5e arrondissement : Elise Rivet, la Passerelle et la Visitation, sans oublier le Jardin André Malraux. Je pense aussi au jardin aquatique Jean Couty à la Confluence. Vous pensez que Grégory Doucet a fait moins bien que vous depuis 2020 ? J’ai suivi tout ce qui a été fait pendant son mandat et je n’ai repéré qu’une seule inauguration à Lyon : celle du jardin Schwartz, d'environ 2 500 m2, dans le 8e arrondissement. On est loin des 40ha ! Depuis 2020, une pause a été faite en matière de végétalisation. Ce n’est pas acceptable. Mais vous oubliez le bois de la Part-Dieu, ce nouvel grand espace vert près de l’EM Lyon à Gerland et d'autres aménagements de proximité ! (1) C'est bien de planter des arbres. Je ne veux pas relativiser car c’est essentiel au niveau de l’évapotranspiration. Mais on ne peut pas comparer un alignement d’arbres ni un espace vert de passage entre des bâtiments ou une végétalisation en coeur d’îlot avec la création d'un vrai parc. Habiter à côté d'un arbre, ce n’est pas habiter à côté d'un espace vert. Dans le 7e arrondissement, ils auraient par exemple pu créer un parc sur l'îlot Fagor-Brandt où il y avait plusieurs hectares de disponibles mais ils ont fait un autre choix. Sur l’aspect quantitatif, je suis déçu. Après des promesses de rupture, l’élan de la création de nouveaux espaces verts a été stoppé. Ce n’est pas acceptable et je suis déçu pour l’écologie concrète. La différence entre un espace vert et la plantation d’arbres en ville ? Habiter près d’un espace vert, c'est 340 € de dépenses de santé économisées par an pour un habitant selon plusieurs études scientifiques. C’est vrai que c’est plus compliqué de créer un espace vert que de planter des arbres car il faut trouver ou libérer du foncier. Le parc Sergent Blandan, cela n’a pas été simple. On a dû négocier avec l’Armée, propriétaire du site. Pour les Rives de Saône, il a fallu discuter avec les Voies Navigables de France. Je veux aussi rappeler que Gilles Buna, l’adjoint à l’urbanisme de Gérard Collomb, a imposé le zéro phyto dans les parcs dès 2003 ! Lyon était la première ville de France à faire ce choix. A l’époque, il y avait une résistance. Certains expliquaient à Gérard Collomb qu’on allait avoir des mauvaises herbes de partout à Lyon. Mais Gilles a convaincu Gérard Collomb. Si vous gagnez aux prochaines élections municipales, vous comptez créer de nouveaux parcs urbains ? Oui, je pense qu'il faut reprendre la construction de ces espaces verts. On pourrait créer quatre à cinq nouveaux parcs à Lyon. Mais il y a encore assez de place à Lyon ? Oui, je vais relancer un projet que j’avais révélé dans un entretien à Mag2Lyon en 2018 : un parc au Port Edouard Herriot. Ce qui m’avait valu d’avoir la visite d’un responsable de la CNR dans mon bureau de l’Hôtel de Ville dès la semaine qui a suivi la parution de votre magazine ! Les Verts auraient pu creuser ce projet. Il suffisait de lire cet article. La CNR qui gére ce site, était contre la création d’un parc au Port-Edouard-Herriot ? Ce représentant de la CNR m’a expliqué que mon idée ne lui semblait pas abracadabrantesque mais il tenait à me rappeler qu’il y avait des contraintes à respecter. J’en étais bien conscient et j’avais pris des renseignements avant de proposer ce projet. Je maintiens aujourd’hui qu’il est réalisable. Pourquoi vous n'avez-vous pas mené à bien ce projet ? Parce que la CNR avait fait ce qu'il fallait en lobbying auprès de Gérard Collomb pour que mon idée soit un peu mise de côté. Jean-Michel Aulas serait d’accord pour créer un nouvel espace vert au Port Edouard Herriot ? Jean-Michel Aulas m’a dit qu’il était d’accord pour retrouver une ambition en matière de création d’espaces verts à Lyon. En 2018, j’avais lancé cette idée dans Mag2Lyon avant qu’elle soit validée par Gérard Collomb. Aujourd’hui, je prends cet exemple car Jean-Michel Aulas a eu une oreille attentive. Mon objectif, c'est d’avoir le parc de la Tête d'Or au Nord de Lyon, et, à 5km de liaisons vertes de distance, un autre poumon vert d'une quarantaine d’hectares au sud, avec une vision d’aménagement différente. Par exemple un parc tourné vers le sport populaire et le fleuve. Aujourd’hui, je pense aussi qu’on pourrait également développer les espaces verts nourriciers en ville. En 2018, pour annoncer votre entretien en couverture, Mag2Lyon avait titré “le plan radical contre les voitures”. Finalement, si vous aviez été réélu en 2020, vous auriez été aussi anti-voiture que ce qui est reproché aux écologistes ! J’aurais suivi la même direction mais pas de la même façon ! Pour que les idées vertes aboutissent, il faut qu’elle soient défendues mais aussi que les Lyonnais se les approprient. Vous voyez ce que je veux dire ? Si un élu part du principe qu’il a raison et se révèle borné, il finit par commettre des erreurs ! Vous accusez Grégory Doucet et Bruno Bernard d’être “dogmatiques”, comme le fait Jean-Michel Aulas ? Je ne sais pas si c’est le bon terme mais on va prendre deux exemples où ils ont déçu les Lyonnais : le téléphérique et la végétalisation de la place Bellecour. Deux projets structurants où ils ont voulu être en rupture avec Gérard Collomb et qui sont finalement tombés à l’eau. Ils ont commencé leur mandat par ce projet de téléphérique de la Confluence à Sainte-Foy-lès-Lyon. Comme il n’était pas question d’exproprier en masse pour le construire, ils n’avaient pas d’autres choix que de couler des milliers de tonnes de béton dans des espaces verts pour tenir les pylônes. Ainsi, les écologistes se sont mis à dos, à la fois les habitants qui ne voulaient pas voir ce téléphérique au-dessus de leur tête et les associations écolo qui voulaient préserver ces espaces naturels. Et ils terminent ce même mandat en renonçant à la végétalisation de la place Bellecour alors que c’était un des engagements de leur programme en 2020. Vous vouliez vous-même végétaliser la place Bellecour quand vous étiez en poste alors que d’élus considéraient que c’était impossible à cause du parking situé sous la place. Cet argument semble toujours d’actualité ! Moi, j'avais apporté des éléments après avoir préalablement consulté les services techniques de la Ville de Lyon qui jugeaient ce projet réaliste. Ces personnes sont toujours en place et je ne vois pas pourquoi elles auraient changé d’avis. Qu’est-ce qui vous a empêché là-aussi d’aller au bout de ce projet ? Gérard Collomb l’a bloqué parce qu’on avait déjà fait mal pas de parcs en un seul mandat et qu’il ne voulait pas prendre de risques compte-tenu des inquiétudes des architectes des Bâtiments de France et de Lyon Parc Auto. C’est vrai qu’il y a tout un tas de contingences et d’obligations à prendre en compte mais c’est le propre de l'écologie quand elle avance en milieu urbain et contraint. Pourquoi les Lyonnais en voudraient davantage à vous qu’à Grégory Doucet de ne pas être allé au bout de ce projet de végétalisation ? Parce qu’il a mis en branle la démocratie locale pour consulter les habitants, les comités d’intérêt local et les conseils de quartier. Ceux-ci ont répondu “oui, nous aussi, on veut la végétalisation de la place Bellecour !” Tout cela pour leur dire que, finalement, ce n'était pas possible. A la place, il a fait une oeuvre qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui n’est ni un îlot de verdure ni un îlot de fraicheur. Du début à la fin de ce mandat, les Verts ont utilisé beaucoup d’énergie pour des projets qu’ils ont finalement arrêtés. A vous écoutez, l'équipe municipale écologiste aurait pris la bonne direction mais elle a échoué dans l’exécution ? Honnêtement, ça, c'est sûr. Sans oublier encore une fois l'aspect participation car ils se sont coupés des habitants en voulant imposer leur téléphérique et en renonçant à végétaliser la place Bellecour. C’est pourtant assez facile, sans pour autant aller dans la démesure. Et concernant la ZFE, la Zone à faibles émissions, un dispositif finalement supprimé par l’Assemblée Nationale en mai dernier, vous l’auriez appliqué vous-aussi ? Oui, mais je n’ai pas compris pourquoi la Métropole a voulu accélérer le calendrier fixé par la loi avant de renoncer ensuite à cette accélération. Quelle était l’utilité de stigmatiser des propriétaires de vieux véhicules en leur interdisant d’entrer à Lyon alors qu’ils allaient être bloqués dans deux ou trois ans selon le calendrier initial ? Cette accélération a transformé cette ZFE en zone à forte exclusion. Ce qui est dommage, c’est que toute mesure assimilée semble désormais impossible. Personnellement, le péage de cordon, c’est-à-dire l’instauration d’un péage pour entrer dans un secteur central de la Ville de Lyon, avait ma préférence. Cet argent aurait pu être utilisé pour développer les transports en commun. Comptez-vous fermer certaines pistes cyclables aménagées depuis 2020 ? Non, si je suis élu avec Jean-Michel Aulas en 2026 à la mairie de Lyon, on ne reviendra pas en arrière. On était déjà passé de 150 km à 300 km de pistes cyclables à Lyon pendant le dernier mandat. Mais à l’époque, avec Jean-Yves Sécheresse l’adjoint à la Sécurité de Gérard Collomb, on avançait par étapes. On essayait par exemple d’empêcher les trottinettes d’aller à certains endroits avec des contrôles sur place de la police municipale. Ça n'a pas été fait par l’équipe municipale actuelle qui essaye maintenant de ramener un peu d'ordre. Mais après avoir tout laissé partir de travers, c’est difficile ! Qu’est-ce qui vous distingue des Verts concernant les voies vélo? Dans beaucoup de quartiers, ces voies vélo ont été aménagées sans tenir compte de l’avis des habitants qui ont pourtant une expertise d’usage, ce qui permet d’adapter les projets au plus près du terrain. Du coup, il y a eu des aberrations et même des doublons, sans prendre le temps de concevoir des règles de vie ensemble ni les faire respecter. Du coup, on arrive à quelque chose de désastreux avec énormément de conflits d’usage. Comment comptez-vous agir ? On sera obligés de réparer les dégâts. Il y a beaucoup d’ajustements à faire. Pour moi, l’écologie, c’est défendre le plus faible par rapport au plus fort. Certes, le vélo est plus faible par rapport à la voiture, mais le piéton est aussi plus faible par rapport au vélo et à la voiture. Dans leur frénésie de création de nouvelles voies vélo, les Verts ont oublié la place du piéton. A Lyon, le cycliste qui s’arrête au feu rouge, a désormais l'impression d'être ridicule car tous les autres passent. C'est important de mettre en place ce qui permet le bien vivre ensemble. Où voyez-vous des doublons de pistes cyclables ? Le maire du 6e Pascal Blache a reproché aux écologistes d’avoir restreint la circulation automobile sur les quais du Rhône en rive gauche pour créer une nouvelle voie vélo alors qu’il y a déjà une voie sur les berges… C’est un exemple. Du coup, je serai partisan de végétaliser davantage la voie vélo des Berges du Rhône pour la positionner comme un axe loisirs de vélo-tourisme. Comme souvent pour les voies vélo, on a goudronné pour que tout type de vélo puisse passer mais il faudrait désormais moins imperméabiliser le sol quand on réalise ce type d'aménagements. Les Ecologistes sont souvent critiqués pour les bouchons créés par les travaux. Mais c’est inévitable ! Le problème est là aussi une frénésie de travaux qui exaspère les gens. Prenez un automobiliste qui va traverser Gerland. Bloqué par les bouchons, il va se rebattre sur le 8e arrondissement, vers la Maison de la Danse, où il va retrouver des travaux. Du coup, il va bifurquer sur le 3e où il sera de nouveau bloqué dans le secteur la Part-Dieu totalement en chantier. Il n’a actuellement aucun échappatoire. Compte-tenu de vos critiques des Verts, les résultats du sondage Mag2Lyon-Verian ne vous ont pas surpris ? Ce sondage correspond à l’élan que je ressens autour de la candidature de Jean-Michel Aulas. Il suffit de se balader à Lyon avec lui pour voir à quel point il est apprécié. C’est aussi quelqu’un qui a beaucoup d’empathie. Mais j’avoue que j’ai été surpris que la victoire de Jean-Michel Aulas soit aussi large au second tour dans ce sondage car Lyon me semblait sociologiquement bien ancrée autour d’une sensibilité gauche et écologiste. D’ailleurs, à la question de ce sondage sur l’appréciation des réalisations ou des projets des écologistes, on voit bien que les Lyonnais ont conservé un logiciel écolo ! Comment expliquez-vous ce paradoxe ? Ce sondage est le signe d’un désamour des Lyonnais vis-à-vis de leur maire que j’explique par son éloignement de l'écologie pragmatique. On peut encore prendre l’exemple de la ZTL. Tout a été fait vite et mal fait. Pour l'instant, les commerçants, ce n'est pas de la verdure qu'ils ont devant chez eux mais des travaux. Rien ne leur permet d'imaginer qu'ils vont s'y retrouver en termes de chiffre d’affaires à terme. Privilégier le piéton dans certains secteurs de Lyon, ça me semble être l'avenir d'une ville verte. Je pense qu'il faut aller dans cette direction mais pas comme ça a été fait en mettant les commerçants en-dehors du projet. C'est ma vision des choses. Et si Jean-Michel Aulas ne vous écoute pas ? Si ça ne va pas dans le bon sens, je le dirai et je prendrai mes responsabilités. Tout comme je suis resté fidèle à mes idées quand les écologistes voulaient m’exclure, par exemple quand je soutenais le développement de la vidéo-surveillance. Aujourd’hui, personne ne remet en cause sa présence dans ce quartier. Je n'ai pas changé de ligne politique. Les écologistes sont encore trop souvent dans des slogans réducteurs plutôt que la réalisation. Quand je les écoute, j’ai parfois l’impression qu’ils veulent se passer et de l’entreprise et de l’innovation mais l'apport de l’entreprise sert dans l'écologie de tous les jours, donc dans l'écologie de la ville. C’est quand même étonnant de vous retrouver vous, une personnalité classée gauche et écolo, aux côtés de Jean-Michel Aulas soutenu par les partis de la droite et du centre ! C’est de l’opportunisme ? Tout d’abord, je n’ai rien demandé. On est venu me chercher. Ensuite, j’ai échangé avec Jean-Michel Aulas qui me semble capable de dépasser les clivages partisans comme Gérard Collomb. Ses réponses ne me paraissent pas cataloguées à droite. Il considère que quelqu'un qui a une grosse rémunération et un gros capital, doit participer à l'effort collectif pour financer les dépenses publiques. En matière de logement social, il veut reprendre le rythme de construction en vigueur sous Collomb. Sa proposition d’ouvrir les transports en commun en les rendant gratuits en-dessous d’un certain niveau de revenu, ce n’est pas non plus une démarche de droite. Enfin, ses engagements vont vraiment dans le sens d'une gouvernance de la ville près des habitants. Où est la cohérence dans votre parcours politique? J’assume être de gauche mais avec une vision globale. L’espace vert ouvert à tous est un gain social, qui créé du lien entre les gens. J’appréciais Gérard Collomb pour son pragmatisme. Quand il voulait la vidéo-surveillance à la Duchère et que je le soutenais, les Verts voulaient m’exclure. Chez les Verts, il y a toujours eu deux catégories. Vous les aviez bien ciblées dans un autre article que j’ai en souvenir ! Il y a les environnementalistes, plutôt venu du militantisme associatif et je fais clairement partie de cette sensibilité, et d’autres plutôt dans l’action politique de gauche qui peuvent devenir dogmatiques. Quand on remplace des projets par des slogans, on finit par mettre en place des caricatures de projets écologistes. Lyon était une vitrine écologiste. Aujourd’hui, cette image est écornée. (1)voir le cahier focus spécial végétalisation dans le Mag2Lyon 174 https://www.mag2lyon.fr/produit/mag2-lyon-2024-2025-7/ (2)publié dans le Mag2Lyon 175 actuellement en kiosque https://www.mag2lyon.fr/produit/mag2-lyon-2025-2026-1/ [caption id="attachment_13363" align="alignnone" width="1436"] Mag2Lyon novembre 2018[/caption] [caption id="attachment_13364" align="alignnone" width="2560"] Entretien avec Alain Giordano Mag2Lyon novembre 2018 -1[/caption] [caption id="attachment_13365" align="alignnone" width="2560"] Entretien avec Alain Giordano Mag2Lyon novembre 2018 -2[/caption] [caption id="attachment_13366" align="alignnone" width="1448"] Entretien avec Alain Giordano Mag2Lyon novembre 2018 -3[/caption]

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