Depuis cet été, La Belle Électrique est pilotée par une Scic. La salle de concert grenobloise axée sur les musiques actuelles était gérée depuis son ouverture en 2015 par l’association Mixlab via une délégation de service public.
La confiance a été renouvelée à Mixlab, choisie par la ville pour piloter la nouvelle Scic baptisée Musiques actuelles grenobloises et chargée de La Belle Électrique depuis le 1er août. Le conseil coopératif regroupe 14 représentants des cinq collèges de la Scic. “Cette gouvernance est un peu plus lourde comparée à celle d’une association, mais elle est bénéfique au fonctionnement de la Belle électrique, aux bonnes relations entre salariés, direction et sociétaires”, résume Natacha Seigneuret, présidente de la Scic.
Le changement de statut ne modifiera rien pour les spectateurs, artistes et clients du bar ou restaurant de la Belle électrique. Et la direction garde la main sur la programmation, la direction artistique et l’orientation de la salle de concert de 1 000 places. Il reste cependant à l’équipe de Mixlab à trouver comment combler certains avantages que lui conférait le statut associatif. Notamment en ce qui concerne la participation des bénévoles ainsi que le mécénat, désormais impossible en tant que Scic. En revanche, ce nouveau statut pourrait aider la salle de concert à décrocher le label de Scène de musiques actuelles, qu’elle espère obtenir depuis plusieurs années. L’État serait en effet plus enclin à décerner ce label à une structure pérenne, qu’à une structure fonctionnant avec une DSP, par définition choisie tous les cinq ans.
Cet article est extrait du hors-série Economie Sociale et Solidaire édité par Mag2Lyon. Je souhaite acheter le magazine dans lequel il a été publié : c’est par ici !