2eme : la pari de Sainte-Blandine

Comme chaque année, Mag2 Lyon publie en début d’année un dossier immobilier sur Lyon et l’agglomération. Alors que la crise sanitaire a fortement impacté l’économie, les prix ont continué de progresser : + 10 %. Tour d’horizon, arrondissement par arrondissement. Après le 1er, on enchaîne avec le 2e.

Avec des prix supérieurs à 6 000 euros le m2, la Presqu’île reste très recherchée, alors que Confluence attire les non-Lyonnais. Mais l’hypercentre pourrait être pénalisé en 2021 par l’envie d’extérieur provoquée par les confinements. Analyse de Franck Vitali, cogérant de l’agence Century 21 Presqu’île Immobilier Bellecour.

Bilan de l’année : “La dynamique a été très positive après le premier confinement jusque pendant l’été. Mais on a senti que les banques avaient serré la vis sur l’octroi des prêts. Sur l’hypercentre, les problématiques financières ont toujours été marginales car nos clients sont plutôt des CSP ++. Mais depuis septembre, on a eu des refus de prêts ou des rétractations de clients du fait des incertitudes économiques pour 2021. Ce qui nous semble un peu inquiétant.”

Ce qui va bouger en 2021: “Difficile de faire des pronostics car l’année immobilière est traditionnellement calme entre décembre et février. Je parie quand même sur une belle reprise au printemps. Les banques réassouplissent déjà un peu leurs conditions. Mais le marché ne devrait pas retrouver son dynamisme d’avant le Covid. Il y a beaucoup de gens qui cherchent plus des maisons que des appartements de centre-ville. Notamment des familles. On a fait pas mal d’estimations de clients qui souhaitent s’excentrer, ce qui fera des biens à vendre dans le 2e. Car on ne trouve pas d’extérieur dans le 2e, au mieux des balcons filants. Au final, les prix devraient se stabiliser. L’encadrement des loyers aura un impact sur le marché locatif, avec des investisseurs plus frileux. Or, on compte 30 % de propriétaires occupants et 70 % de propriétaires bailleurs privés ou institutionnels. Ça varie en fonction des zones : les propriétaires sont plus nombreux à Ainay, mais il y aura forcément des conséquences.”

Les quartiers qui ont la cote : “Ainay reste très convoi- té. Le quartier est familial et calme, avec moins de voitures. On a récemment vendu un grand T3 ancien, de 103 m2, avec parquet et boiserie, rue de Condé, près de la place Car- not à 630 000 euros. En face de l’abbaye d’Ainay, un T3 de 57 m2 tout refait à neuf, haut de gamme avec une belle vue, est parti à 420 000 euros soit plus de 7 300 euros le m2. Mais la place Bellecour a été très recherchée ces derniers mois. Sa cote est remontée. Je ne sais pas pourquoi, d’autant qu’il y a toujours des manifs! La Confluence bouge énormément. Les premiers immeubles sont sortis de terre il y a 10 ans: des investisseurs sont en fin de défiscalisation. Ils vendent, ce qui crée un cycle de rotation des biens. Mais le Lyonnais n’y va pas. Ce quartier est investi par des Parisiens ou des néo-Lyonnais qui n’ont pas l’a priori des voûtes. C’est un quartier bien fait avec des commerces, très agréable.”

La zone moins recherchée : “Les nuisances sonores et les incivilités se focalisent sur quelques rues dans le centre: Edouard Herriot, République ainsi que quelques rues perpendiculaires entre Bellecour et Cordeliers. C’est moins prisé qu’à une certaine époque.”

Le quartier d’avenir: “Le déclassement de l’autoroute qui traverse Perrache a été acté mais dans les faits, il y a toujours autant de circulation. À 5 ou 10 ans, en fonction de l’avancée du projet de requalification, les quais du Rhône vont devenir intéressants. Il y aura moins de bruit et de pol- lution. De façon plus immédiate, il y a encore des coups à faire à Saint-Blandine juste derrière Perrache. Avec le Marché de gros, les terrains en friche, les prostituées, cette zone était fuie il y a 10 ans. Mais avec la rénovation de la prison, les constructions, la faculté, c’est vraiment sympa. Et c’est 20 % moins cher qu’à Ainay !”

Programmes neufs: “Rien sur l’hypercentre où on enregistre seulement quelques requalifications de biens. Mais c’est vendu très cher, autour de 10 000 euros le m2. Il y en a une rue Victor Hugo, angle rue Sainte-Hélène, par exemple. Pour le neuf, il faut aller à Confluence.”

Cet article m’a intéressé. Je souhaite lire l’ensemble du dossier dans Mag2 Lyon de janvier : c’est par ici !

 

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